Pourquoi la pierre ?
Pour ses douceurs et les arrondis qu’y dessinent l’eau, les vents ?
Pourquoi l’inox ?
Parce que l’acier rouille et que l’eau du ciel n’a pas son pareil ?
Pourquoi la sculpture ?
Parce que quatre dimensions, ça ne se disait pas encore ?
Pourquoi le dessin ?
Parce que l’hiver est trop froid pour travailler dehors ?
Pourquoi des aventures, des parcours ?
Parce que Paris … ?
Pourquoi des nœuds de force ?
Parce qu’aujourd’hui déjà est long ?
Pourquoi des musiques (fugues entre autres) ?
Parce que les machines, les bouchons, l’urbanisme ?
Pourquoi des équilibres ?
Parce que l’été déjà est court ?
Pourquoi des refuges ? Des temples ? Des ermitages ?
Pour mieux re-trouver les musiques ? L’équilibre ? Les forces ? Les vents ? Parce qu’hier est déjà si loin ?
Pourquoi des sourires ?
Vivre ?
Pourquoi des lumières ?
Re-vivre ?
Pourquoi des éloges ?
Il est si bon de remercier ?
Pourquoi ces carrés ou, comment ces roues ?
Pour redonner une dimension à la petitesse urbaine, aussi ?
Et ce n’est pas tout ! Il y en aurait tant d’autres, n’est-ce pas ? Un peu les mêmes que tant d’autres, peut-être.
Alors Comment ?
Regarder et participer, à sa façon, et imiter la sourire de la plume, traverser les successions d’ouvertures, essayer de trouver son rythme à une des musiques contemporaines, suivre la courbe de l’oeuf, avec le dos de la main, par exemple, regarder le temple de la lumière sous le plus d’angles possible, ou une des structures du cube, ou les danseurs… laisser les yeux cheminer sur les accès du grand ermitage, et s’y reposer. Chercher une erreur à l’équilibre vertical ? Suivre la trace du Lézard…
Ainsi s’abstraire un moment.
Puis ?
Faire l’éloge de la sculpture… et devenir sculpteur, qui sait ?