Mais quel bronze ?

18 Nov 2022

Sommes nous encore en un âge du bronze, aves ses outils, ses armes, ses instruments de musique, armures… renouvelés depuis sa naissance il y a quelques 5000 ans ?

Le bronze était initialement composé de cuivre et d’arsenic. Puis de cuivre et d’étain. Ces alliages ont évolué jusqu’à nos jours, faisant varier le pourcentage de cuivre de 54 à 95 % avec de l’étain actuellement mais aussi de l’aluminium, du plomb, du beryllium, du tungstène, du silicium, du Manganèse ou encore du Phosphore.

L’association du Cuivre avec le Zinc est réservé au laiton. Quant à l’airain, le bronze littéraire, il est celui des cloches de tous temps.

 

Le bronze , bon conducteur, résistant à l’usure (peu à l’érosion), a fait naître les bronziers, dont il est la spécialité.

Une sculpture de bronze, après moulage et polissage, présente une couleur jaune dorée.

La patine qui fait son aspect, par l’application de différents produits tamponnés lorsque la pièce est chaude, permet d’en accélérer le vieillissement naturel, et d’obtenir une coloration particulière sur tout ou partie de la sculpture ; elle donne à la sculpture sa teinte définitive (vert, brun, blanc, …).

Les patines anciennes et traditionnelles, ou naturelles (les plus connues), sont le vert, le brun et le noir.

Le cuivre, à l’air libre, prend ainsi naturellement une couleur verdâtre sous l’effet de la pluie. Les patines bleues, rouges et jaunes ne sont apparues que plus récemment (XXe siècle). D’autres patines (blanc, gris, …) sont encore plus récentes.

 

La patine constitue un savoir faire spécifique ou chaque artiste développe souvent ses propres recettes, à base de : nitrate de cuivre (pour une teinte verte), nitrate de fer (qui permet une teinte du brun au rouge), sulfure de soufre (pour lui donner un aspect brun foncé), soude (pour bleuir), oxyde de fer (pour obtenir du rouge) ou encore oxyde de zinc ou du titane (pour rendre le bronze blanc).

Ces différents ‘traitements de surface’, en altérant ainsi la surface du bronze naturel, en rendent quasiment impossible la reconnaissance de la couleur originale, offrant au bronze une nouvelle modernité à son « vert de gris » traditionnel.

La même patine est définie pour l’intégralité des 8 fontes d’une même œuvre tirée et numérotée.

Plusieurs de ces patines ont ainsi été choisies par V.Batbedat suivant ses sculptures, telles que :

La tour rouge (rouge sombre)

La tour noire (noire)

Le petit rire (bleu sombre)

La plume (vert de gris)

Les quatre tours (doré)

Les manteaux gravés (brun)

Serait-ce un renouvellement de l’histoire ? Pour une nouvelle fiction ? quoiqu’il en soit n’hésitez pas à venir la découvrir.

Et n’hésitez pas à nous à nous solliciter pour constituer votre collection, en bronze mais pas seulement.

Nous sommes à votre disposition pour vous accueillir dans l’atelier de V. Batbedat pour y découvrir autrement une partie de son travail et vous permettre ainsi qui sait un regard différemment sélectif et plus proche de la matière.

Ainsi, si d’aventure le déplacement depuis notre galerie virtuelle jusqu’à ce qui fut son véritable atelier, vous est envisageable, vous êtes bienvenu.

Car l’exposition d’oeuvres aux lumières naturelles et directes les fait apparaître sous un autre angle encore et bien différent de l’écran, quelle que soit votre expérience.

Au plaisir donc de vous retrouver dans ce salon de plein air, pour autant d’heureuses découvertes.

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