VIncent Batbedat ? Gascon, se dit – il ! Ni du matin, ni du soir, mais du midi ! Son ami de cœur ? Cyrano de Bergerac, bien sûr, son frère de fanfaronnade pour qui braver semblait naturel voir évident.
Braver la matière, braver le temps, braver la mesure (son contraire ?), oeuvrant à donner ses justes proportions à un même motif dans la taille du bijoux et dans une taille monumentale.
Car une même forme peut-elle de la même façon garder son équilibre, en résistant à une rafale de vents ou de grêle et à une rafale de regards festifs – et/ou amoureux ? Ainsi offrir sa rotondité à un bijoux carré sur un buste ou de le maintenir sur un pied au sol, oblige l’artiste à résoudre différents problèmes, si évidents, finalement.
Aussi, faire d’un tube carré une ”rose des tubes” en toute rotondité. Un nouveau défi réussi ?
Dire le refuge (“ermitages“) au moyen du premier matériau de notre planète : la pierre, et au moyen de l’ultime créé technologiquement : l’inox, tous deux aussi inaltérables, défiant tout autant l’érosion et pour autant le temps qui passe, serait une autre gasconnade, un nouveau défi à l’éternité ?
D’autant que le minéral a donné son nom au métal…
Transformer des pierres en ziggourats, ascendantes, et utiliser l’inox pour plus d’horizontalité (“le trépied du vide” – quel comble ! – “la structure de la fumée” -quel invisible moyen de destructuration ! – “la foudre” – quelle permanence ! – des “fugues” – saisies dans l’éternité de visible !….) Et défier la physique ?
Ainsi défier la nature et donner forme et stature au ‘‘faisceau carré ” de lumière, à l’impalpable ”petite fumée ”, à la ”composition des vides ”en ordonnant l’invisible ? Des pensées ? De l’âme ? – et défier nos conceptions – ainsi de l’angle, par exemple, en en faisant une éloge.
Autant de rodomontades ou gasconades, autres regards du sud, aux mesures d’un sculpteur, ainsi façonnées et dites. Quel style ! Autre regard autre moeurs, dit-on. Peut-être, mais sous l’accent du soleil…